Finobuzz – Robo-advisors: seules quelques startups survivront, prévoit Morgan Stanley
Les startups qui pensaient tirer profit de l’avantage au premier entrant sur le marché des robo-advisors risquent d’être déçues, dit une étude menée par Morgan Stanley. En effet, sur le long terme, seule une poignée d’entre elles survivra, prévoit la banque américaine.
Vous devez désormais savoir que les robo-advisors offrent un service de conseil financier ou de gestion de portefeuille en utilisant des algorithmes pour sélectionner les placements de leurs clients.
Parmi les toutes premières startups qui se sont lancées sur ce marché aux États-Unis, les plus connues sont probablement Betterment et Wealthfront.
Bien entendu, d’autres nouvelles pousses n’ont pas tardé à entrer sur le marché des robots-conseillers.
En France, à la fin 2016, le blog jepargneenligne en recensait cinq majeures: Yomoni, Advize, WeSave, Marie Quantier et Fundshop.
Un secteur extrêmement porteur…
Le secteur des robo-advisors semble être extrêmement porteur, montrent les estimations de Morgan Stanley publiées par Business Insider.
Ne loupez pas: Robo-advisors: matrice SWOT [Forces Faiblesses Opportunités Menaces]
En effet, aux États-Unis, 100 milliards de dollars US d’actifs étaient gérés par des robots-conseillers en décembre 2016 et le niveau d’actifs sous gestion confiés à des algorithmes devrait atteindre 13 000 milliards de dollars US d’ici 2025, selon le meilleur scénario de la banque américaine.
… Mais pas pour les startups
The trouble with being a pioneer is that the pioneers get killed by the indians » – Gibson
Toutefois, les startups du secteur des robo-advisors ne devraient pas vraiment être les entreprises qui profiteront de cette croissance anticipée, pense Morgan Stanley.
En effet, la banque constate que les jeunes pousses ont bien été les premières à surfer sur cette vague mais qu’actuellement ce sont les grosses firmes bien établies de Wall Street (Vanguard et Charles Schwab) qui mènent le bal de la croissance.
Par exemple, Schwab approche les 16 milliards de dollars US d’actifs gérés via ses services de robot-conseiller, alors qu’ils n’étaient que de 4.2 milliards en 2014.
« Nous pensons que les opérateurs historiques sont mieux positionnés pour gagner des parts de marché. Environ 70% des institutions traditionnelles sondées ont lancé ou sont en train de lancer leur propre service, » dit Morgan Stanley.
La raison qui justifie cette prédiction est que les grands groupes financiers peuvent compter sur leur image de marque et que beaucoup d’investisseurs, dont les particuliers fortunés (High-Net Worth) font plus confiance à une firme bien établie de Wall Street qu’à une jeune startup de la Silicon Valley.
« Les cas de Vanguard et de Schwab ont montré que le réseau et la marque sont de gros avantages pour réduire les coûts d’acquisition et pour permettre une expansion plus rapide. »
S’unir, se faire acheter ou périr
Toutefois, l’émergence des mastodontes de Wall Street dans le monde des robots conseillers ne veut pas dire que toutes les startups de ce secteur vont périr, tempère Morgan Stanley.
Consultez: Une banque sur quatre veut acheter une startup FinTech
La banque américaine pense qu’une poignée d’entre elles survivra, mais qu’elles devront nouer des partenariats avec d’autres nouvelles pousses ou se faire acheter par un gros joueur de l’industrie financière pour pouvoir survivre.
[Crédit photo de couverture: Flickr – CC]
Poursuivez avec: Les 3 secteurs les plus porteurs de la Fintech en 2017
Sur Amazon: FinTech Innovation: From Robo-Advisors to Goal Based Investing and Gamification
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