Investir avec un Robo Advisor: 4 risques à ne pas négliger, selon l’IOSCO

6917253693_285ae3b40a_b

Finobuzz – Investir avec un Robo Advisor: 4 risques à ne pas négliger, selon l’IOSCO

Un nombre croissant d’investisseurs fait désormais confiance à un conseiller-robot (Robo Advisor) pour gérer leurs placements. Toutefois, cette pratique n’est pas sans risque, souligne l’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV, IOSCO en anglais) dans un récent rapport.

Selon le rapport IOSCO Research Report on Financial Technologies (Fintech) publié en février 2017, quatre risques ne sont pas à écarter si vous choisissez de faire confiance à un conseiller-robot pour gérer vos placements.

Ces 4 risques sont:

  • 1/ Les risques d’erreurs dans les algorithmes:

Le robot-conseil repose sur deux composantes: les données observables du client et l’algorithme qui transforme ces données pour aboutir sur un conseil d’investissement.

imagesComme pour n’importe quel algorithme, des résultats inattendus peuvent surgir si le programme est mal conçu ou contient des erreurs, souligne l’IOSCO.

Vous devez donc comprendre la méthodologie utilisée par l’algorithme et être certain que cet algorithme s’aligne sur votre stratégie d’investissement, au risque de vous retrouver avec des placements inappropriés dans votre portefeuille (d’autant plus si vous visez une optimisation fiscale…).

De plus, certaines études ont montré que plusieurs Robo Advisors donnent des conseils totalement différents pour un même profil d’investisseur !

  • 2/ Les risques d’algorithmes trop complexes

Les algorithmes complexes peuvent offrir des conseils qui se différencient et seront plus adaptés au client.

Mais ces algorithmes peuvent aussi être sujets aux erreurs de programmation, dit l’IOSCO.

De plus, avec des algorithmes trop complexes, il devient de plus en plus difficile pour l’investisseur de comprendre cet algorithme.

  • 3/ Les risques d’algorithmes trop simples

Les conseils proposés par un Robo Advisor peuvent ne pas être appropriés si l’algorithme ne tient pas compte de suffisamment de données pour traduire la situation de l’investisseur (contrainte de flux monétaires, fiscalité, dépenses anticipées, etc.)

Lisez: Les investisseurs préfèrent un conseiller hybride plutôt qu’un robot-conseiller

Les Robo Advisors proposent souvent un « plan » en fonction duquel le compte du client sera géré.

Ce plan correspond à une stratégie générique qui sera mise en place par l’algorithme suite aux réponses transmises par le client via un questionnaire.

Toutefois, cette stratégie générique ne sera pas toujours dans le meilleur intérêt d’un client, par exemple car elle élimine un certain nombre d’options qui pourraient être intéressantes pour l’investisseur.

  • 4/ Les risques liés à une information statique

La situation financière d’un investisseur peut changer drastiquement, du jour au lendemain. Il en est de même des conditions macroéconomiques, remarque l’IOSCO.

Et les robots-conseillers ne prennent pas toujours compte de ces changements suffisamment rapidement dans leurs algorithmes, soit en raison du délai nécessaire pour modifier le programme, soit car ils ne récoltent pas assez de données sur le client régulièrement.

Finobuzz vous souhaite bon succès dans vos placements !!! 

[Crédit photo de couverture: Flickr – CC]

Poursuivez avec: Robo-advisors: matrice SWOT 

Sur Amazon: Banque & Fintech : Enjeux d’innovation dans la banque de détail

Donnez un petit coup de pouce à Finobuzz :

0-CrGDjfDRnEUnCC0h

Finobuzz vous recommande aussi: 

La Chine mènera encore le bal de la FinTech en 2017, dit Citigroup

La première banque Bitcoin au monde ouvre en Autriche

La RegTech, c’est quoi ?!

Et bien plus encore sur Finobuzz.com, Le Site de la Nouvelle Génération d’Entrepreneurs et de Financiers !!

Suivez nous sur Facebook ou sur Twittter @Finobuzz

Parlez de Finobuzz autour de vous et contribuez à créer la nouvelle génération de financiers et d’entrepreneurs!!

Made with love and  by Finobuzz  images-10

Publicité

11 réponses à “Investir avec un Robo Advisor: 4 risques à ne pas négliger, selon l’IOSCO

  1. Pingback: MOOC: 7 sites pour apprendre la FinTech en ligne | Finobuzz·

  2. Pingback: Bitcoin: la SEC rejette le FNB des frères Winklevoss | Finobuzz·

  3. Pingback: Les 3 secteurs les plus porteurs de la Fintech en 2017 | Finobuzz·

  4. Pingback: Infographie: Le soutien des banques aux Fintech s’accélère | Finobuzz·

  5. Pingback: Robo-advisors: seules quelques startups survivront | Finobuzz·

  6. Pingback: Examen CFA: la Fintech sera au menu des candidats dès 2019 | Finobuzz·

  7. Pingback: Les Fintech sont-elles une menace pour la stabilité financière ?! | Finobuzz·

  8. Pingback: Québec: La grande rupture des pratiques technologiques des conseillers financiers | Finobuzz·

  9. Pingback: Parlez-vous Fintech? Les 25 définitions à connaître absolument | Finobuzz·

  10. Pingback: Robo-advisors : avantages et inconvénients | Cabinet arnaud Sylvain - conseiller financier indépendant nantes·

  11. Pingback: Google, Amazon et Facebook sont plus dangereuses pour les banques que les Fintech | Finobuzz·

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s