Finobuzz – L’économie du partage : l’auberge espagnole
L’économie du partage est à l’image d’une auberge espagnole: chacun y trouve ce qu’il y amène, constatent des économistes de Desjardins dans un nouveau rapport intitulé « L’économie de partage: une boîte noire.«
À la base de cette « nouvelle économie », il y a la notion de partage d’un bien, d’un service, voire d’une expertise, disent les économistes de Desjardins. « S’ajoute à cela l’obtention ou non d’une rémunération et cet aspect à lui seul est une véritable pomme de discorde. »
Il existe plusieurs facteurs qui soutiennent le phénomène de l’économie du partage que le cabinet Deloitte classe par catégorie. Ainsi, la firme les classifie en trois « dynamiques ».
- 1/ La dynamique « sociale«
Cette catégorie regroupe « les préoccupations pour le partage, les pratiques alternatives, l’écologie, l’environnement et où la propriété n’est plus aussi révélatrice du statut social. »
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- 2/ La dynamique « économique«
Cette dynamique inclut « les séquelles de la dernière crise économique, l’exigence pour le prix le plus bas, la recherche de revenus d’appoint et la volonté de tirer parti d’un « excès d’inventaire », de biens peu ou sous-utilisés. »
- 3/ La dynamique « technologique«
Cette catégorie regroupe « la multiplication des plateformes de communication et la sécurisation des modes de paiement électronique. »
D’autres préfèrent grouper les facteurs qui propulsent l’économie de partage selon des dimensions économique, sociale et environnementale, remarque Desjardins.
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Tous secteurs d’activité confondus
L’économie de partage est une appellation qui regroupe un nombre inouï d’activités, soulignent les économistes de Desjardins.
On pense souvent à Airbnb ou Uber (phénomène d’ « ubérisation » pour désigner l’économie du partage) comme emblèmes de cette économie mais elle se déploie dans toutes les sphères économiques, constate Desjardins.
L’économie du partage a notamment connu un net essor dans le domaine financier avec l’apparition d’une multitude de plateformes de financement participatif (sociofinancement ou crowdfunding)
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Parmi les différentes tentatives de classification des pratiques de l’économie du partage, Desjardins retient celle de Rachel Botsman qui parle:
- 1/ de systèmes de redistribution (revente, troc, notamment),
- 2/ de systèmes qui transforment des produits en services (partage d’automobiles, de vélos, d’outils, biens prêtés ou en location) et, enfin,
- 3/ de styles de vie « collaboratifs » où l’on échange des ressources immatérielles comme le temps, l’espace ou, encore, les compétences
Pour en savoir plus, consultez le rapport de Desjardins ici
[Crédit photo de couverture: cetri-tires.org]
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