Finobuzz – Les banques ne doivent pas sous-estimer Facebook Messenger
En matière d’engagement des utilisateurs, Facebook est le champion incontesté des réseaux sociaux. Et son service Facebook Messenger qui intègre désormais des « chatbots » pourrait changer la donne de la relation-client des banques…
La combinaison des chat [messagerie en ligne] et du paiement n’est pas nouvelle, mais elle est précurseuse d’une nouvelle tendance, soutient un expert de l’industrie bancaire.
En fait, cette combinaison a déjà connu un grand succès avec le lancement de Facebook Pay, SnapCash de Snapchat, etc. remarque Christoffer O. Hernæs, vice président Stratégie et Innovation chez Sparebank 1 Group, la seconde plus grosse banque norvégienne, dans un article sur TechCrunch.
« Mais, le potentiel des applications de chat ne se limite pas au paiement, » soutient l’expert.
En fait, Facebook a déjà confirmé qu’elle poursuivait le succès de Wechat en se lançant dans le e-comnmerce.
« Et ce n’est que le début, » écrit Christoffer O. Hernæs.
Consultez: Robots: Facebook développe des « Chatbots » pour Messenger
Selon ce spécialiste, l’introduction des chatbots dans la plateforme Facebook Messenger pourrait « révolutionner la manière dont on regarde la relation bancaire. »
L’expert donne en exemple Digibank, une banque indienne entièrement basée sur un système de messagerie en ligne [chat] qui permet à ses clients d’effectuer leurs opérations grâce à leur interface de chat.
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« En appliquant le Machine Learning et le traitement automatique du langage naturel, l’interface de messagerie en ligne est capable de prendre en charge une vaste variété d’opérations quotidiennes qui étaient alors faites via une application de banque mobile ou via un service à la clientèle, » précise-t-il.
Et ce qu’on voit en Inde pourrait bien être dupliqué et facilité par Facebook Messenger, pense l’expert.
« Les chatbots de Facebook Messenger auront un impact significatif sur la banque, car une majorité des services bancaires pourront être automatisés avec des requêtes standardisées sur le chat comme « Approuver et payer mes factures », etc. »
L’impact des chatbots ne sera pas limité aux opérations bancaires quotidiennes.
Par exemple, AJ Bell songe à utiliser les chatbots de Facebook Messenger pour offrir des services de courtage aux investisseurs..
« Les applications de messagerie en ligne et les assistants virtuels sont le futur de l’interaction client et pourraient même remplacer les navigateurs web traditionnels tels que nous les connaissons. »
Au Canada, la Banque TD est déjà joignable via Facebook Messenger.
Poursuivez avec: La Société Générale digitalise sa relation client via Twitter
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