Finobuzz & AFP – Affaire LendingClub: Tornade dans le monde du crowdfunding ?!
Le monde du crowdfunding est actuellement secoué par une triste nouvelle: « Le Français Renaud Laplanche, PDG et fondateur de la société américaine de prêts en ligne LendingClub, a démissionné en raison d’agissements contraires aux règles de fonctionnement de l’entreprise, » rapporte l’AFP.
M. Laplanche aurait notamment revendu à un seul investisseur 22 millions de prêts collectés par LendingClub, contrevenant ainsi aux règles de fonctionnement de cette société spécialisée dans les prêts entre particulier, dit l’AFP.
LendingClub est une plateforme de crowdlending, de prêt en ligne peer-to-peer.
L’entreprise s’est introduite en Bourse en décembre 2014.
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Renaud Laplanche, 46 ans, diplômé de HEC (Paris) avait notamment été désigné parmi les 50 personnalités les plus influentes du monde économique en octobre, selon un classement établi par l’agence d’informations financières Bloomberg, rappelle l’AFP.
Selon LendingClub, la démission de M. Laplanche fait suite « à une revue interne » sur la vente de prêts subprime à un seul investisseur, qui n’ont pas respecté les conditions que celui-ci avait fixées.
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« Si l’impact financier de cette vente de 22 millions de dollars de prêts est mineur, une violation des pratiques de l’entreprise ainsi qu’un manquement à révéler tous les détails de l’opération pendant son examen ne sont pas acceptables aux yeux du Conseil d’administration, » poursuit la société.
Initialement, LendingClub trouvait entièrement son financement auprès de particuliers.
Mais, « à partir de 2011, la plateforme a ouvert ses portes à des investisseurs institutionnels : groupes d’assurance, fonds de pension… Résultat, dès 2014, 77% des montants prêtés sur la plateforme provenaient de ces acteurs », selon le Journal du Net.
Cette affaire ne signifie toutefois pas la fin du crowdlending, même si LendingClub est incontestablement le poids lourd du secteur. Cette industrie est en pleine croissance et devrait continuer sur sa lancée.
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Mais cette affaire rappelle que la FinTech n’est pas sans danger et que comme dans toutes institutions financières, les firmes du secteur sont soumises au risque opérationnel.
Le risque opérationnel se définit comme « le risque de pertes résultant de carences ou de défauts attribuables à des procédures, personnels et systèmes internes ou à des événements extérieurs. »
La définition inclut le risque juridique, mais exclut les risques stratégique et d’atteinte à la réputation [CBCB, juin 2006, par. 644], selon le Bureau du surintendant des institutions financières du Canada.
Vers 13h40 (heure de l’est) lundi, le titre LendingClub (NYSE:LC) se négocie à 5.17 $US, en baisse de 1.93 $ ou – 27.25 % !!! Depuis le début de l’année, l’action a lâché – 53.26 % …
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Renaud Laplanche s’est montré un peu trop gourmand. D’ailleurs il est probable qu’on entende encore parler de Lending Club dans le monde des fintechs prochainement. Son positionnement sur les prêteurs est risqués, et cela peut promettre de nouveaux remous pour la santé de l’entreprise.
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