Les trois attitudes face au changement de l’entreprise

1 janvier 2016 · par finobuzz · dans Entrepreneuriat, Gestion de projet, Innovation / R&D, Relève, Risques. ·

Finobuzz – Les 3 attitudes face au changement de l’entreprise

On n’arrête pas le changement, mais nous n’y réagissons pas tous de la même manière.

En fait, il existe trois grandes attitudes adoptées face au changement par les entreprises, selon Matthieu Chéreau.

Dans le livre Community management – 3e éd. – Comment les marques se transforment au contact de leurs communautés, Matthieu Chéreau, pdg de Tigerlily et associé de Happy Fannie, remarque que les entreprises adoptent généralement une des 3 attitudes suivantes lorsqu’elles sont exposées au changement:

1/ L’autruche

Dans ce cas, l’entreprise a une vision bornée, autrement dit elle a la tête dans le sable. Elle ne procède à aucun test et reporte le changement jusqu’à ce qu’il soit forcé par la contrainte…

Pour faire simple, l’entreprise « autruche » a un comportement conservateur.

Ne loupez pas: Comment être certain de « planter » son entreprise ?!

2/ La tortue

Les entreprises « tortues » ont une vision avisée mais lointaine du changement. Elles procèdent seulement à peu de tests et acceptent le changement lentement.

En bref, l’entreprise « tortue » opte pour un comportement attentiste.

3/ Le lièvre

Les entreprises « lièvres » courent après tout ce qui bouge, elles ont une vision prospective basée sur la culture du test et de l’approche itérative. Dans ces entreprises, le changement est proactif.

L’entreprise « lièvre » embrasse un comportement agile.

Consultez: Pourquoi adopter le Marketing Agile ?

En résumé:

L’autruche	La tortue	Le lièvre
Vision bornée	Vision avisée, mais lointaine du changement	Vision prospective
Aucun test	Peu de tests	Culture du test, approche itérative
Changement reporté, puis forcé – sous la contrainte	Changement lent	Changement proactif
Comportement conservateur	Comportement attentiste	Comportement agile

Alors que l’autruche est vouée à finir sur le grill, rien ne dit si ,comme dans la fable de La Fontaine, la tortue, plus lente, bat le lièvre, plus rapide.

L’expérience montre que des fois il vaut mieux imiter qu’innover, ce que les professionnels appellent dorénavant l’imovation.

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