Finobuzz – Certification en Finance: FIC ou CCVM ?!
Finobuzz vous propose de reproduire le « Combat des Chefs »: Cours sur les Fonds d’investissement au Canada (FIC ou CFIC) ou Cours sur le commerce des valeurs mobilières (CCVM) ?! Entre les deux, mon cœur balance…
« Sésame, ouvre–toi » – Alibaba et les Quarante voleurs
Si vous êtes à la recherche d’informations sur les certifications professionnelles qui vous ouvriront les portes de l’industrie financière au Canada, vous êtes bien tombé, cet article a été spécialement écrit pour vous [pour les autres un peu de culture ne fait pas de mal 🙂 ].
Sachez que vous êtes entre de bonnes mains car votre serviteur a passé les deux certifications. Il sait donc très bien de quoi il parle !!
En fait, j’ai passé le CCVM en arrivant au Canada, lorsque j’attendais mes papiers de l’immigration… Temps d’étude: 3 semaines pour le premier examen, idem pour le deuxième.
[Pour ma défense, je venais de passer la certif’ AMF en France quelques mois auparavant, ainsi que le premier examen CFA, et la matière du CCVM est similaire à celle de ces examens.
Visitez notre espace L’Essentiel du Titre CFA
De plus , le CCVM paraissait relativement « simple » face au Dragon CFA. En s’inspirant de RedBull: « L’examen CFA vous donne des ailes »]
Incontournable: La galaxie des certifications en Finance
Le FIC, je l’ai passé quelques années plus tard, là plus pour le fun [et par curiosité] que pour autre chose.
Résultat: 3 semaines « d’études » et pas loin des 100% de bonnes réponses. [ça vous donne une idée du niveau de difficulté du FIC…].
Bon, maintenant que j’ai les chevilles qui gonflent, que le « combat des chefs » commence.
Présentation des combattants:
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1/ Le cours sur les Fonds d’investissement au Canada (FIC ou CFiC)
Autant le dire dès le départ, le FIC est la marche la plus basse de la pyramide des certifications canadiennes en Finance.
Il s’agit d’une sorte d’introduction au CCVM, le Cours sur le commerce des valeurs mobilières.
« À la fin du Cours sur les Fonds d’investissement au Canada les participants auront acquis une base solide qui les aidera à devenir des représentants en fonds communs de placement, » explique le site Professions Nord, un organisme facilitant l’intégration des professionnels formés à l’étranger au Canada.
Pour obtenir le FIC (ou CFIC) vous n’aurez qu’un seul examen à passer, ce qui vous permettra de pouvoir vendre des fonds communs de placement (FCP) très rapidement.
Notez que la réussite du FIC ou CFIC est « une exigence en matière de compétence imposée par les commissions provinciales des valeurs mobilières aux individus qui veulent obtenir leur permis de vente de fonds communs de placement. »
Pour pouvoir vendre des fonds au Québec, il vous faudra donc au minimum votre FIC (ou CFIC) et vous inscrire auprès du régulateur, l’Autorité des marchés financiers (AMF).
Différences entre le FIC et le CFIC:
Il n’y a presque pas de différences entre le FIC et le CFIC. Le contenu des cours est quasi identique.
La seule différence notoire est que le FIC est décerné par l’organisme CSI Global Education, filiale de Moody’s, tandis que le CFIC est proposé par l’Institut IFSE.
Ne loupez pas: Quel sera votre salaire avec un titre CFA ?!
Le CFIC (version 2014) de l’Institut IFSE comporte 9 unités d’apprentissage:
- Objectifs financiers (35 pages)
- Notions élémentaires sur les fonds communs de placement (30 pages)
- Investir dans des fonds commun de placement (27 pages)
- Types de fonds commun de placement (18 pages)
- Environnement économique (36 pages)
- Gestion des fonds commun de placement (27 pages)
- Fiscalité (24 pages)
- Pensions et retraites (39 pages)
- Obligations et responsabilités (27 pages)
Nombre total de pages: 263 pages
De son côté, le FIC (version 2014) du CSI se compose de 18 chapitres:
- Rôle du représentant en épargne collective (22 pages)
- Aperçu du secteur financier canadien (28 pages)
- Aperçu de l’économie (50 pages)
- Bien connaitre le client (34 pages)
- Les différents types de clients (22 pages)
- Planification de la retraite et planification fiscale (32 pages)
- Types de produits de placement et modes de négociation (42 pages)
- Constitution de portefeuilles de placement (38 pages)
- Comprendre les états financiers (32 pages)
- Les fonds communs de placement modernes (30 pages)
- Fonds communs de placement prudents (32 pages)
- Fonds communs de placement plus risqués (34 pages)
- Produits gérés alternatifs (40 pages)
- « Bien connaitre son client » … en pratique – Études de cas (22 pages)
- Comprendre le rendement des fonds communs de placement (18 pages)
- Frais et services des fonds communs de placement (30 pages)
- Choisir un fonds commun de placement (26 pages)
- Réglementation des courtiers en épargne collective (42 pages)
Nombre total de pages: 574 pages
Consultez: Étudiant en Finance: certif’ CFA, M.Sc. Finance, ou les deux?!
Le contenu du FIC est donc plus volumineux que celui du CFIC.
Néanmoins, les deux examens traitent des mêmes sujets: économie, réglementation, la règle du KYC [« Know Your Customer« ], les différents types de fonds, la fiscalité canadienne, etc.
La seule différence à souligner est que les supports de cours du CSI vont plus dans les détails que ceux de l’Institut IFSE...
Vous l’avez donc probablement compris, si vous voulez minimiser votre temps d’étude, misez sur le CFIC, vous aurez moins de contenu à lire !!
Néanmoins, si j’ai une remarque à faire, pour les personnes bilingues, je vous conseille d’étudier avec les supports de l’Institut IFSE en anglais.
En effet, pour avoir étudié avec la version francophone des supports, je sais qu’ils sont bourrés de traductions approximatives pas toujours simples à comprendre si vous découvrez la matière pour la première fois.
[NB: J’ai proposé à l’Institut IFSE de réviser la version française de son support du CFIC l’été dernier (2014) sans retour de leur part. Je ne sais pas si une nouvelle version corrigée est désormais disponible…]
Si vous êtes seulement unilingue francophone, je vous suggère fortement d’opter pour les supports du CSI plutôt que pour ceux de l’Institut IFSE.
Dans les deux cas, vous n’aurez qu’un examen de 100 questions type QCM (questionnaire à choix multiples) d’une durée de 3h à passer [vous pouvez partir plus vite, j’ai quitté la salle au bout d’une heure et demie…].
Pourcentage de bonne réponse minimum pour obtenir la certification: 60% !!!
Pour ceux qui perdent leurs moyens dès qu’ils doivent faire quelques calculs [êtes-vous certain que vous voulez travailler dans l’industrie financière ?!], soulignons qu’aucune connaissance quantitative n’est vraiment nécessaire pour la réussite du FIC.
Votre capacité de mémorisation sera la clé de votre succès ! Selon CSI, prévoyez entre 95 et 140 heures d’études pour réussir l’examen.
Ne loupez pas: Canada: le secteur financier fournit 780 000 emplois
Plus d’infos sur le CFIC ou Plus d’infos sur le FIC
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2/ Le Cours de commerce sur les valeurs mobilières au Canada (CCVM)
Alors que le FIC est la marche la plus basse de la pyramide des certifications canadiennes en finance, le CCVM est celle sur laquelle il faut monter pour vraiment accélérer sa carrière dans les services financiers.
Pour une fois, laissons parler la pub’ à notre place:

Source: CSI
Le CCVM est donc un accélérateur de carrière en finance au Canada !!
« Le Cours sur le commerce des valeurs mobilières au Canada (CCVM) est la base pour qui désire faire carrière dans l’industrie des services financiers », dit Professions Nord .
Lisez: B.Sc, M.Sc, MBA: Quel diplôme pour faire carrière à Wall Street?
Le cours se compose de deux blocs d’apprentissage, chacun étant validé par un examen type QCM de 3h.
- Volume 1 – Total de 490 pages
- Section I: Le marché canadien des placements
- Section II: L’économie
- Section III: Produits d’investissement
- Section IV: Les sociétés par actions
- Volume 2 – Total de 498 pages
- Section V: Analyse de placements
- Section VI: Analyse de portefeuilles
- Section VII: Analyse de produits gérés
- Section III: Relations avec les clients
(Table des matière de la version 2011 du CCVM)
Après avoir complété ce cours avec succès, vous pourrez faire la demande du permis en épargne collective et vous aurez passé la première étape de votre inscription auprès de l’Association canadienne des courtiers en valeurs mobilières, ce qui vous permet de vendre des actions, des obligations et d’autres valeurs mobilières.
[NB: Pour devenir courtier en valeurs mobilières il faudra aussi passer le Cours relatif au manuel sur les normes de conduite (MNC)]
Pour obtenir le CCVM, il vous faudra 60% de bonnes réponses à chacun des 2 examens de 100 questions.
Et là encore, pour les non matheux, pas de stress !! Il n’y a presque pas de calculs à faire. Comptez entre 135 et 200 heures d’étude, selon CSI.
Plus d’infos sur le CCVM
Verdict final:
Il est difficile d’élire un grand gagnant, tout dépend de ce que vous visez.
Si votre objectif est de devenir représentant en fonds commun de placement ou à plus long terme planificateur financier, optez pour le FIC ou le CFIC.
[Si vous visez le titre de planificateur financier Pl.Fin. consultez le site de l’Institut québécois de planification financière IQPF]
Si vous vous dirigez plus vers les marchés et souhaitez devenir courtier en valeurs mobilières, foncez sur le CCVM.
De toute façon, vous n’aurez pas d’autres choix que de le passer [au même titre que le MNC] pour pouvoir exercer. Il s’agit des exigences de l’AMF !!
Finobuzz vous souhaite à tous bon succès dans vos études !!!
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